19 Mayıs 2013 Pazar

Turquie et Etats-Unis resserrent leurs liens


Turquie et Etats-Unis resserrent leurs liens
LeMonde.fr – ven. 17 mai 2013
Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a entamé jeudi 16 mai une visite cruciale à Washington. Dans la journée, il a rencontré le président américain Barack Obama.
Le double attentat dans la ville de Reyhanli, proche de la Syrie, qui a fait plus de 40 morts, le 11 mai, illustre combien les choses ont changé depuis sa dernière visite à Washington, en décembre 2009. A l'époque, il n'était pas question de "printemps arabe", et laTurquie mettait en place une ambitieuse diplomatie régionale, développant des relations commerciales et géostratégiques avec ses voisins, y compris l'Iran et la Syrie.
Ankara tentait même, avec le Brésil, de jouer les intermédiaires entre l'Occident et Téhéran dans les négociations sur le programme nucléaire iranien. C'était également avant la "flottille de la paix" envoyée vers Gaza et la mort de neuf Turcs dans l'assaut de leur navire par l'armée israélienne, en mai 2010. Depuis cet épisode, la confiance et les relations diplomatiques ont été rompues entre la Turquie et Israël, deux alliés stratégiques des Etats-Unis dans la région...
Toutefois, une chose reste constante : la proximité affichée entre l'homme fort du gouvernement turc et le président américain, Barack Obama. Dans un entretien au magazine Time en 2012, M. Obama avait placé Recep Tayyip Erdogan parmi les cinq dirigeants dont il se sentait le plus proche, aux côtés d'Angela Merkel et de David Cameron. C'est aussi à la Turquie que le président américain avait consacré l'une de ses premières visites à l'étranger, en 2009, après son arrivée à la Maison Blanche.
Aujourd'hui, dans une région en plein bouleversement depuis deux ans, l'allié turc reste plus que jamais un point d'ancrage pour les Etats-Unis. "Avec le retrait des troupes d'Irak et celui d'Afghanistan, programmé pour 2014, Washington est conscient du besoin de compter sur des alliés régionaux solides.
ÖZET : Başbakan Recep Tayyip Erdoğan 16 Mayıs’ta Washington’a önemli bir ziyarette bulundu. Bu ziyarette Barack Obama ile görüştü. Görüşmede Erdoğan’un 2009’daki son ziyaretinden beri ne kadar çok şeyin değiştiğinden bahsedildi. Haberde ayrıca Barack Obama’nın 2012’de Time dergisiyle yaptığı röportajda, Tayyip Erdoğan’ın kendisine en yakın hissettiği beş liderden biri olduğunu söylediğinden bahsetmektedir.
ANALİZ : Bu yapılan görüşmenin amacının bariz ortada olduğundan zaten bahsetmeye bile gerek yok. Fakar haberin son kısmında bahsedilene inanmakta gerçekten güçlük çekiyorum ve « komik » buluyorum.

Les premiers rebelles du PKK arrivent en Irak, Bagdad dénonce


Les premiers rebelles du PKK arrivent en Irak, Bagdad dénonce
Par AFP | AFP – mar. 14 mai 2013
Les premiers rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan ayant quitté la Turquie dans le cadre d'un processus de paix avec Ankara sont arrivés dans le nord de l'Irak, suscitant la colère de Bagdad qui a dénoncé une violation de sa souveraineté.
Ce premier groupe d'une quinzaine de combattants kurdes de Turquie est arrivé à pied à Harur, une localité de la province de Dohouk, selon un journaliste de l'AFP. Ils ont été accueillis après une harassante traversée par des accolades chaleureuses et poignées de mains d'autres membres du PKK installés dans le Kurdistan irakien.
Ils ont traversé la zone frontalière escarpée pour rejoindre les milliers de combattants kurdes installés dans cette région autonome.
"Nous sommes les premiers à atteindre une zone sure", a déclaré Jagar, le chef de ce groupe de neuf hommes et six femmes arrivé vers 06H00(03h00 GMT) armé de Kalashnikov et de lance-roquettes RPG.
"Notre repli a été effectué sur instructions de notre chef (Abdullah Öcalan, NDLR) et nous souhaitons qu'il ouvre une nouvelle étape de paix", a dit Jagar, en référence au chef du PKK emprisonné en Turquie.
"Nous avons été confrontés à de multiples difficultés, notamment la pluie et la neige" durant les sept jours de marche sous l'œil vigilant des avions turcs, surveillant le repli.
Bagdad dénonce une "violation de sa souveraineté"
En dépit de l'amorce d'un processus de paix entre Ankara et le PKK, les habitants du Kurdistan irakien vivant près de la frontière turque s'inquiètent de cet afflux de combattants, redoutant d'éventuels raids de l'armée turque visant le PKK dans leur région.
Le gouvernement fédéral irakien, qui a régulièrement dénoncé les attaques turques sur son territoire mais est également à couteaux tirés avec les autorités du Kurdistan irakien, a dénoncé le retrait vers l'Irak des combattants kurdes de Turquie.
Dans un communiqué, "le gouvernement irakien confirme son rejet de ce retrait et de la présence sur le territoire irakien d'hommes armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui constituent une violation flagrante de la souveraineté et l'indépendance de l'Irak".
Bagdad envisage de déposer plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, afin qu'il prenne la "décision nécessaire pour empêcher la violation de la souveraineté de l'Irak", selon le texte.
"Nous nous préparerions à une rude bataille avec la Turquie, mais finalement nous avons répondu à l'appel de notre leader Öcalan", explique Midiya Afreen, une combattante du groupe pour qui il s'agit d'une "nouvelle étape de paix."
Après l'annonce d'un cessez-le-feu unilatéral fin mars, ce retrait de Turquie constitue la deuxième phase concrète d'un processus de paix visant à mettre fin à près de 30 ans de conflit sanglant.
Abdullah Öcalan avait appelé le 21 mars ses troupes à un cessez-le-feu et au retrait, dans le cadre de négociations de paix qu'il mène depuis la fin de l'année dernière avec les autorités turques.
"Nous continuerons à nous organiser à nous entraîner, en attendant que le gouvernement turc prenne les mesures nécessaires pour promouvoir la paix", a dit mardi à l'AFP un commandant du PKK basé en Irak qui se trouvait à Harur.
Entre 13 et 19 millions de Kurdes vivent en Turquie, selon les estimations, soit la majorité des quelque 25 à 35 millions de Kurdes disséminés dans une vaste zone couvrant aussi l'Irak, l'Iran et la Syrie.
Le PKK, dont les revendications sont passées au fil du temps d'une indépendance complète à l'autonomie, ainsi qu'à la reconnaissance de la langue et de la culture kurdes, compte désormais entre 3.000 et 5.000 combattants actifs, probablement moins de la moitié des forces dont il a disposé jusqu'en 1999.
Considéré comme une organisation terroriste par la Turquie mais aussi par les Etats-Unis et l'Union européenne, le PKK a pris les armes en 1984, et le conflit a fait depuis environ 45.000 morts.
ÖZET : Türkiye’den çekilmeye başlayan ilk grup Kuzey Irak’a vardı. 15 kişiden oluşan bu grubun herhangi bir çatışma yaşamadan Irak’a vardığı bildirildi. 7 gün boyunca yürüyerek Irak’a varan grubun çok kötü hava şartlarıyla (yağmur ve kar) başettiği bildirildi.
ANALİZ : Bu çekilmenin iyi bir başlangıç olduğunu düşünüyorum. Hızlı bir şekilde devamının gelmesini umuyorum. Bu çekilmenin Türkiye’de çok büyük değişimlere yol açacağını düşünüyorum. İlk olarak da zorunlu askerliğin süresinin düşeceğini düşünüyorum. Çünkü bu kadar askere artık gerek duyulmayacak.

12 Mayıs 2013 Pazar

Attentats en Turquie : Ankara accuse la Syrie, Damas dément


Attentats en Turquie : Ankara accuse la Syrie, Damas dément
Neuf personnes ont été interpellées dimanche en Turquie après le double attentat qui a fait 46 morts dans la ville de Reyhanli, près de la Syrie.


L'enquête avance mais il reste encore de nombreuses zones d'ombre. Au lendemain des attentats qui ont frappé la Turquie ce samedi, il est difficile d'en connaître encore toutes les ramifications. Ce qui est certain cependant c'est que neuf personnes ont été interpellées dimanche en Turquie après le double attentat qui a fait 46 morts dans la ville de Reyhanli, près de la Syrie. Ankara a par ailleurs attribué la responsabilité de ces actives au régime de Damas qui s'est empressé de démentir toute implication.

Au lendemain de cette attaque qui a réveillé les craintes de débordement du conflit syrien, le vice-premier ministre turc Besir Atalay a annoncé que ces neuf personnes, toutes de nationalité turque, appartenaient à "une organisation terroriste en contact avec les services de renseignement syrien", ajoutant que certaines avaient fait des "aveux". Il a également indiqué que 38 des 46 personnes tuées dans l'attaque avaient été identifiées et que 35 étaient de nationalité turque et trois autres syrienne.
Quelques heures après la double explosion, le ministre de l'Intérieur Muammer Güler avait affirmé que les responsables étaient "liés à des organisations soutenant le régime syrien et ses services de renseignement". Dimanche, il s'est montré moins bavard. Il s'est en effet refusé à en dire plus sur l'identité des suspects et la nature de leur groupe, mais il a indiqué qu'il s'agissait d'activistes "dont on connaît les noms et les activités" et leurs "contacts étroits" avec le régime syrien. "Nous avons identifié ceux qui étaient les organisateurs, ceux qui ont effectué des reconnaissances, ceux qui ont déposé les véhicules", a-t-il déclaré.


De son côté, le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi a rejeté dimanche ces accusations, affirmant que "la Syrie n'a pas commis et ne commettra jamais un tel acte car nos valeurs ne nous le permettent pas". M. al-Zohbi a renvoyé la responsabilité du double attentat au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a mis en garde samedi les auteurs de l'attentat, d'où qu'ils viennent. "Les coupables en paieront le prix, qu'ils viennent de l'intérieur ou de l'extérieur du pays", a-t-il assuré lors d'un déplacement à Berlin.


Özet : Suriye yakınlarındaki Reyhanlı’daki patlamada 46 kişi öldü. 9 kişi yakalandı. Bu 9 kişinin de Türk olduğu ve Suriye’yle bağlantıları olan terörist bir gruba mensup oldukları söylendi. Suriye ise bu suçlamaları reddetti.