4 Nisan 2013 Perşembe

Les Kurdes du PKK veulent des garanties pour quitter la Turquie


Les Kurdes du PKK veulent des garanties pour quitter la Turquie

ReutersReuters – mar. 2 avr. 2013
ISTANBUL (Reuters) - Le processus de paix entre la Turquie et les séparatistes kurdes du PKK se heurte déjà à un premier un obstacle, le gouvernement d'Ankara refusant de garantir légalement aux rebelles qu'ils ne seront pas attaqués pendant leur retrait du pays.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a proclamé un cessez-le-feu le mois dernier en réponse à l'appel de son dirigeant historique emprisonné, Abdullah Öcalan.
L'étape suivante du processus de paix devrait être le départ des combattants kurdes vers leurs camps du nord de l'Irak, mais ceux-ci veulent obtenir au préalable l'assurance écrite qu'ils ne seront pas bombardés par l'armée turque.
"Les combattants ne peuvent pas se retirer sans élaboration d'une base légale et sans mesures (concrètes), parce qu'ils ont subi d'importantes attaques lors de précédents retraits", a déclaré un commandant du PKK, Cemil Bayik, dans un entretien diffusé tard lundi soir par la chaîne kurde Nuce TV.
Des centaines de militants du PKK ont été tués en 1999 dans des affrontements avec l'armée turque, alors qu'ils cherchaient à quitter l'est de la Turquie après l'arrestation d'Abdullah Öcalan.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'est engagé verbalement à ce que de telles attaques ne se reproduisent pas, mais il s'est opposé à toute législation sur ce sujet. Il a en revanche appelé les Kurdes à déposer les armes avant de franchir la frontière afin d'éviter tout malentendu.
"Peu importe où ceux qui partent abandonnent leurs armes, ou même s'ils les enterrent. Ils doivent les déposer et s'en aller. Dans le cas contraire, la situation sera propice aux provocations", a-t-il déclaré vendredi à la télévision.
CONVAINCRE LES KURDES
Le PKK campe depuis sur ses exigences.
"Le retrait tel que l'entend Erdogan n'est pas au programme de notre mouvement", ont prévenu ce week-end les commandants séparatistes kurdes basés dans le nord de l'Irak.
"Il est essentiel pour le développement sain et pérenne du processus (de paix) que des initiatives concrètes et pratiques soient prises pour convaincre nos troupes", ont-ils ajouté dans un communiqué commun.
Recep Tayyip Erdogan a pris un risque politique en rendant publiques les négociations avec Abdullah Öcalan, auxquelles une majorité de Turcs étaient jusqu'à présent opposés. Il s'est en revanche montré peu explicite sur les réformes qu'il pourrait mettre en oeuvre pour convaincre les Kurdes de déposer les armes.
Les partis politiques kurdes négocient notamment un renforcement des droits de leur minorité et la mise en place d'un gouvernement local aux pouvoirs renforcés dans le sud-est de la Turquie.
Une délégation du Parti pour la paix et de la démocratie (BDP, pro-kurde) devrait par ailleurs évoquer la question de la garantie légale réclamée par le PKK lors d'un prochain entretien avec Abdullah Öcalan.
Selon une source au ministère de la Justice turc, elle devrait rendre visite le week-end prochain au dirigeant séparatiste dans sa prison de l'île d'Imrali, au sud d'Istanbul.
Abdullah Öcalan, dont les partisans fêteront l'anniversaire jeudi à Ömerli, son village natal dans le sud-est de la Turquie, pourrait à l'issue de cet entretien ordonner le début du retrait des combattants du PKK.
Özet : PKK ile Türkiye arasındaki barış adımları şimdiden ilk engeline çarptı. Ankara, PKK Türkiye’den çekilirken saldırıya uğramayacakları ile ilgili bir garanti vermemektedir. Bu da silah bırakmayı düşünen militanların haklarıyla alakalı diğer soruları gündeme getirmiştir.
Analiz : Türkiye için PKK ile barış konusu çok hassas bir konu. Bu süre zarfında Türkiye kendinden en az tavizi vererek PKK’yı bu ülkeden çıkarmayı planlıyor ve haksız da değiller. PKK bugün barış istediğini söylese de yarın ne söyleyeceği hiç belli değildir. Tedbiri elden bırakmamak en iyisidir.

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